2 septembre 2014
liberté liberté chérie
Un bon brave cheval, encore attachant
Tournait et retournait, au bout de son champ
De sillons bien droits, pas de guingois
Pour une prochaine récolte de premier choix
Les yeux baissés, fuyant l’horizon
Au fils des années, et des saisons
Il labourait son champ, sans se retourner
Selon les besoins de son maître, il devait assurer
Mais, il espérait, redevenir un destrier
Comme au temps où il pouvait caracoler
Plein d’espoir pour le restant de sa vie
Finir son temps en bonne compagnie
Attelé à sa carriole toute embellie
Comme au temps ou libre et sans chaîne
Il pouvait courir la prétentaine
Las, en vieillissant, dans son champ il restait
Il avait fini de rêver, son travail lui suffisait
Et jusqu’à la fin de sa vie
Il restera asservi
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P
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