droles d'oiseaux
Écoutez-moi,-moi douce hirondelle
Qui les soirs d’été virevolte dans le ciel
Avant de partir pour des cieux plus cléments
Voilà ce que je perçois de certains sentiments
Je vois un certain nombre de profiteurs
Qui comme le coucou squatte un nid protecteur
Ou un prédateur qui laisse sa trace
Après avoir pillé partout avec audace
De charmants roitelets qui jouent la jouissance
Pour se faire bien voir des reines en puissance
Et qui une fois la reine déchue, oublient tout
Et recommencent leurs courbettes un peu partout
Quant à la pie, cette bavarde un peu voleuse
Au plumage bi- colore, et de nature capricieuse
Son habit noir et blanc, est en fait un masque
Qui peut parfois cacher quelques frasques
Oublions certains drôles d’oiseaux amoureux
Qui au soleil levant, vident prestement les lieux
Sans parler de certains oiseaux imitateurs
Qui ne font que répéter les mots en amateurs
Même si quelques gentilles tourterelles,
Ont trouvé le tourtereau soi-disant éternel
Combien d’autres sont tombées du nid
Et ont brisé leurs ailes et parfois leur vie
Dans la nature
Comme dans l’écriture
Tout est question
De perception
Et d’adaptation