l ane qui rit fable animaliere
Bien à l’ abri dans sa prairie
Loin des pleurs et des cris
L’œil narquois comme toujours
Un âne surveillait la basse cour
Quelques paons faisaient étalage
De leur plumage et de leur ramage
Auprès des poulettes toutes ébaubies
Qui en restaient toutes étourdies
Très peu de poulet en vérité,
Leurs ergots étant émoussés
Ils étaient discrets ces fins larrons
Ne voulant pas finir en chapons
Parmi toute cette courée
Parfois se faufilaient, mal inspirés
Quelques prédateurs qui par leurs cris
S’amusaient à semer la zizanie
Les poulettes se défendaient
Aussi bien qu’elles le pouvaient
Mais pas de coqs, pour les défendre
Ils ne pouvaient les comprendre
Ils ne pensaient ces vauriens
Qu’à les sauter pour leur bien
Et si un jour ils finissent en casserole
Moi, qui ne suis qu’un âne, je rigole