les intrus
Autour d’un plat abondement rempli
Des matous miaulaient, que faites-vous ici
Le plat des voisins est donc si laid
Que vous venez boire notre lait
A bat les intrus, faisons la guerre
Car nous ne les apprécions guère
Nous vivions tranquilles en ce lieu
A l’abri, sous les orangers délicieux
Et depuis l’invasion d’autres plaisirs
De ceux qui préfèrent l’amour et le désir
La chaleur et la convivialité de bon aloi
Nous sommes, nous aux abois
Et si notre quotidien est bancal
Haro sur ces nouveaux envahisseurs
C’est d’eux que vient notre malheur
Oubliant souvent quelque peu
Qu’avant ce n’était pas mieux
Ne faudrait il pas dirait un sage
S’allier plutôt que faire rage
Parfois certaines différences
Peuvent de bon cœur faire alliance
Ne jamais rejetez sur autrui
Les fautes d’hier et d’aujourd’hui