Ninon et les trois polissons

 

 la belle ninon sur ses talons perchée

Un beau matin, revenant du marché

Le nez en l’air, le jupon retroussé

Ses  tendres seins bien corsetés

Ne prit pas garde aux trois polissons

Qui rêvaient tous de défloraison

Si le premier ne fit que la taquiner

Juste un baiser sur le bout du nez

Elle le laissa faire,  c’était anodin

Mais le second, un sacré gredin

Voulut vivement soulever son jupon

Pour voir sa culotte, fendue ou non

La belle l’envoya ailleurs valser

N’acceptant même pas un baiser

Le troisième, le plus audacieux

Croyant à la bienveillance des dieux

Voulu lui effleurer les tétons

Et déboutonner tous ses boutons

Rusée, la Ninon lui fit remarquer

Que cette serrure  était bloquée,

Pas de bouton, juste une fermeture

Qui se coince à toute ouverture

La Belle Ninon remercia l’inventeur

qui lui évita ainsi l'atteinte a ka pudeur

Grâce à son invention Ninon La belle

 Est  à ce jour toujours pucelle…….. !

Les  « éclairs » ne sont pas toujours d’orage

Et peuvent préserver des derniers outrages

Comments

[Djoe l'indien]

Bien vu :-)

Mais elle a peut-être raté un peu de bon temps.

Et peut-être un jour regrettera-t-elle que la fermeture ce jour-là fût coincée !