mémoire de nos intimités masculines
une petite récréation pour sourire,
Dans un temps très lointain, juste une peau de bête nous recouvrait, poils contre poils, et l’on suait, suait, surtout après la course effrénée due à la poursuite des bêtes, l’odeur du suint de notre protection nous parfumai. , nos épouses trouvaient que nous sentions bon le fauve, elles aimaient, elles-mêmes se parfumaient au PU 3 de chez Mammouth, le mélange était propice pour s’emboutir.
À une autre époque, nous étions encerclées dans un carcan en maille pour nous protéger des coups de lance de nos adversaires qui ne pensaient qu’à nous les couper. Les dames applaudissaient quand nous restions entiers et venaient vérifier de visu l’objet de leur concupiscence avant de déverrouiller leur serrure.
Puis vint le temps des caleçons longs en général en pilou où nous flottions toutes brinquebalantes selon la vitesse de la marche de notre propriétaire, nous étions bien au chaud, douillettement protégées, à l’aise Blaise. Un peu ridicule pour les 5 a 7, mieux valait ne pas se balader devant ces dames, qui elles étaient froufroutantes.
Puis il y eu la mode des caleçons courts avec ouverture devant et boutonnés afin que nous puissions sortir de l’enclos assez rapidement en cas de presse Il nous arrivait de faire sauter les boutons sous l’excès de pression. La séance de baise était d’un quelconque.. Après nous étions remballées vite fait dans la niche
Maintenant, c’est cool, nous sommes visibles dans les jeans un peu étroits ; nous sommes à l’ abri dans un boxer, ou même un string, sauf que la ficelle nous étrangle parfois. On risque de ressembler à un pendu au bout du gibet. Mais par contre elles peuvent deviner la marchandise et choisir à bon escient,
Nous craignons la nouvelle mode du rien en dessous, les fermetures éclair veulent notre mort, à moins de nous raser de près, et de bien nous caler dans le bon sens
Quelques hommes restent fidèles au seul et unique slip kangourou, bien maintenu que l’on porte à droite ou à gauche, c’est confortable, mais pour l’effeuillage érotique ce n’est pas le pied,
Mais le top du top, c’est la tenue d’Adam à nous la liberté, mais ne vous précipiter pas sur nous Mesdames, on tient à être digne jusqu’au bout
signé "popol et compagnie"