Oisiveté
L’ennui naît dit-on de l’oisiveté
Qu’elle erreur, qu’elle naïveté
Il suffit de prendre son temps
Pour goûter aux plaisirs du temps
Admirer les nuages dans les cieux
Qui semblent jouer avec les dieux
Pluie et soleil qui se font la cour
Et comblent nos corps avec amour
Perdre son temps et admirer la nature
Irisée de couleurs ou en clair-obscur
Flâner tout le long des chemins
Amoureusement, main dans la main
Admirer le lever du soleil à l’horizon
Et rêver à la lune, même sans raison
Écouter le chant des oiseaux du jardin
Bien plus agréable que certain baratin
Se reposer dans les bras de l’être aimé
Sans pour cela vouloir l’enfermer
Nul besoin de vaines promesses
Si la main se tend pour une caresse
Toutes ces choses sont à notre merci
Il faut simplement qu’on les apprécie
Nul besoin de grande richesse
Si l’on a un cœur plein de tendresse