24 mai 2015
Ames en peine ou les naufragés de la vie
M.D.
Bras morts se tendant dans la nuit
Avec une flamme qui encore luit
Cherchant en vain aux alentours
Une autre lumière, nuit et jour
Perdus sur un rivage ou en ville
Les naufragés de la vie sont en péril
Qui les remarque, les bras tendus
Vers un espoir rarement entendu
Elles ne quêtent pas une aumône
Juste avoir une nouvelle donne
Qui pourrait changer leur triste vie
Et combler un moment leurs envies
Que doivent-elles faire pour s’accrocher
Là ou la vie les a, à jamais écorchée
Un élan envers celles qui attendent
Un sourire, et deux bras qui se tendent
Est ce si difficile d’oublier sa propre vie
Faite de plaisirs, de confort et d’envies
Pour tendre ses bras aux solitaires
Qui ne peuvent-elles, que se taire
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