Partie de campagne
Le long d’un cours d’eau, sous une frondaison, à l’abri des regards indiscrets, Ils étaient quatre, deux hommes et deux femmes. Le temps était idéal pour déjeuner . La nature était sereine, belle comme une femme à son réveil, sans artifice
Un panier repas les attendait, sur une nappe damassée, quelques plats froids, quelques bouteilles
Comme la chaleur se faisait sentir, l’une d’elles se déshabillât, sans aucune honte, elle était tellement belle. Ses deux compagnons, eux toujours vêtus de leurs habits du dimanche, l’admirèrent et lui firent compliment de sa beauté. Très intéressés par son corps sans défaut, une ligne parfaite à damner un ange,
L’un deux plus téméraire lui servit un verre de vin doux, tout en lui souhaitant tout le bonheur qu’elle méritait
Son regard se posa sur ses seins, ronds, tendres, et d’un doigt expert en dessina le contour, osera t il aller plus loin,
Son sexe caché par une jambe repliée laissait deviner un pubis net de toute toison, comme celui d’une vierge
Était-elle pucelle, Il n’en croyait rien. Nue sans aucune gène, elle acceptait son regard, elle était sûre de plaire, mais lequel choisir ? Lui, ou l’autre plus discret
Sortant du ruisseau, l’autre jeune femme sortit nue, ruisselante, les cheveux mouillés. Et tous les regards se tournèrent vers elle, ceux de son amie et ceux de leurs deux compagnons.
Un ventre rond, deux seins de déesses, des reins cambrés, deux fesses dures comme des pommes, deux yeux de braise, un désir latent, un sexe humide de l’eau de rivière, un sourire provoquant adressé à l’un deux. Mais, voyant son amie dans toute sa splendeur, belle désirable en attente de plaisir, Elle hésite
Lequel ou laquelle choisir, qui aimer en premier …… seul le vent nous le dira, ou le peintre qui a fait ce tableau, Déjeuner sur l’herbe de Manet